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Patapon le nécromant vous parle

Ce blog prendra plusieurs formes. Il sera parfois absurde, parfois horrifique et parfois juste calme. Vous trouverez ici des nouvelles, des règles de jeu et le partage de quelques découvertes. J'utilise des images pour étayer mon propos mais celles-ci ne m’appartiennent nullement. Je les ferai disparaître à la première demande de leur propriétaire.

INS 2018 3e partie : les patriciens I

Publié le 9 Mars 2018 par Patapon in INS-MV

INS 2018 3e partie : les patriciens I

Belial, Duc de Tchétchénie, marquis du feu : Belial s’en tire bien, il est sous la tutelle de Baal, mais la création du poste de Duc ferait presque oublier le traitement spécial de Belial. Certains murmurent qu’il aurait dû être nommé Baron de la victoire et puis c’est tout. Belial lui se frotte les mains, il a désormais une dictature entre ses mains et malgré la surveillance de Baal peut quand même faire joujou avec ses démons et laisser libre cours à ses pulsions racistes et homophobes. Il n’y a pas à dire, Belial a une jolie cachette pour se faire oublier.

Malthus, duc du Soudan, marquis des maladies : Malthus l’a mauvaise, mais mauvaise de chez mauvaise. Déjà, quand il était prince on ne le laissait pas faire tout ce qu’il voulait sous prétexte qu’il pouvait rayer l’humanité de la carte, mais maintenant en plus on le nomme sous prince… C’est donc après s’être défoulé chez Lactalis que notre cher Duc du Soudan a longuement discuté avec son ami Shaytan. Peut-être serait-il, en effet, temps de changer de patron. Mathus a donc rejoint la Bifron’s connection. C’est d’autant plus simple qu’il est maintenant sous les ordres de ce dernier.

Mammon, Prince d’Europe, Marquis de la corruption : Il est à la mode, il est fort et il le démontre tous les jours. Il est tellement bon qu’il a gardé son grade de Prince. Il sent le regard des autres haineux et jaloux, mais voilà, quand on est devenu maître du monde, on est forcément envié. Ne reste plus qu’à rendre les autres marquis dépendant à la consommation et il régnera sur les enfers. Mammon n’est cependant pas un imbécile et, même si la montée au pouvoir de l’ultralibéralisme lui offre une deuxième jeunesse, il sait très bien qu’au premier pas de travers de sa part les plus anciens des loyalistes le cueilleront comme une fleur. Ce qui le dérange le plus lors du conseil, c’est le regard amusé de Kronos qui le fixe pendant des heures. Mais qu’est-ce qu’il lui veut à la fin.

Morax, duc d’Angleterre, marquis des dons artistiques : Andrealphus est parti et avec lui toute trace du bon goût, alors à quoi bon continuer de la sorte. Après avoir peint 13 tableaux avec du sang (dont le sien), Morax se rend compte que l’auto apitoiement ne sert à rien et se rappelle la place de l’art dans une monarchie. Au diable son duché, il va devenir le duc préféré de Satan, celui qui fait la mode et la beauté. Avoir des tableaux, des sculptures et toute œuvre sera indispensable pour briller en société démoniaque. On va détruire le sens de l’art pour en faire un commerce, un signe extérieur de richesse. Il ne deviendra pas prince (il n’en a pas envie) mais il sera le duc qu’on écoute et qui connaitra les ragots de la cours impériale, celui qui fait et défait la politique. Morax se met à rêver au retour de Louis XIV et se dit qu’après tout, rien n’est perdu.

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